Relations et classes d'équivalence
Relations et ensembles
On considère des relations entre l’ensemble \(A=\{1,3,5,7\}\) et l’ensemble \(B=\{3,4,5,6\}\). Écrire les relations suivantes comme des sous ensembles de \(A\times B\).
- « est inférieur strictement à »,
- « est inférieur ou égal à »,
- « divise ».
Écrire les relations réciproques de chacune des relations précédentes.
Dessiner les graphes des fonctions suivantes et de leurs inverses.
- La fonction \(f : \mathbb{N} \to \mathbb{N}\) définie par \(f(x) = x\).
- La fonction \(f : \mathbb{N} \to \mathbb{N}\) définie par \(f(n) = 2n\) ;
- La fonction \(f : \mathbb{R^*} \to \mathbb{R^*}\) définie par \(f(x) = 1/x\) ;
On rappelle qu’un graphe est une relation. Dans les cas ci-dessus, s’agit-il de relations réflexives, symétriques, transitives ?
Diagrammes de Hasse
Considérons le graphe de compatibilité des groupes sanguins: \(x \to y\) signifie que une personne du groupe sanguin \(x\) peut donner son sang à une personne du groupe sanguin \(y\).
Définir la relation « compatibilité ». Est-elle réflexive, transitive, symétrique, antisymétrique?
Rappel : l’ensemble des parties d’un ensemble \(A\) est l’ensemble de tous les sous-ensembles de \(A\) (y compris l’ensemble vide et \(A\) lui-même).
On considère l’ensemble des parties de \(A=\{1,2,3\}\) muni de la relation \(x \subset y\) (\(x\) est contenu dans \(y\)). La relation \(\subset\) est-elle un ordre ? En dessiner le diagramme de Hasse.
Propriétés des relations
Donner des exemples de relations qui sont
- réflexives et symétriques mais pas transitives,
- réflexives et transitives mais pas symétriques,
- symétriques et transitives mais pas réflexives.
La relation sur les entiers suivante est-elle une relation d’équivalence ?
\(\mathcal{T} = \{(a, b) \;\vert\; a + b \text{ est pair}\}\).
Donner la classe d’équivalence de 3, 4, 5, 6.
Les relations suivantes sont-elles des relations d’ordre sur les entiers rélatifs ?
- \(x\mathcal{P}y\) si et seulement si \(x \le y\).
- \(x\mathcal{Q}y\) si et seulement si \(x < y\).
- \(x\mathcal{R}y\) si et seulement si \(x\) est multiple de \(y\).
- \(x\mathcal{S}y\) si et seulement si l’écriture de \(x\) en base dix est contenue dans l’écriture de \(y\) en base dix (ex. : \(101\;\mathcal{S}\;31012\)).
Soit \(E = \{1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8\}\). On définit sur l’ensemble \(E \times E\) la relation \(\mathcal{R}\): \((p, q)\mathcal{R}(p', q')\) si et seulement si \(p - p'\) est pair et \(q - q'\) est divisible par 3.
- Donner le cardinal de \(E \times E\).
- Vérifier que \(\mathcal{R}\) est une relation d’équivalence.
On désigne par \(\overline{(p, q)}\) la classe d’équivalence de \((p, q)\).
- Calculer le nombre d’éléments des classes \(\overline{(1, 1)}, \overline{(1, 2)}, \overline{(1, 3)}\).
- Soit \(q \in E\). Montrer que si \((x, y) \in \overline{(1, q)}\), alors \((x + 1, y) \in \overline{(2, q)}\).
- Combien y a-t-il de classes d’équivalence différentes ? Donner leur liste.
- Déterminer le cardinal de chaque classe d’équivalence. Le résultat est-il compatible avec la cardinalité de \(E\times E\)?